Saint-Nom-la-Bretèche. Une appellation prestigieuse et de renommée mondiale, sans doute le golf le plus connu de France et l'un des plus beaux tracé des Yvelines.
 
Cette introduction révèle le privilège de faire partie de ce que nous pourrions appeler le saint des saints de la petite balle blanche.
 
Ses membres sont bien entendus triés sur le volet et les rares visiteurs doivent être conviés pour franchir sa grille.
 
Bientôt cinquante ans d'existence
 
Revenons sur les origines de Saint-Nom-la-Bretèche, qui fêtera bientôt son demi-siècle d'histoire.
 
En 1954, le propriétaire de la ferme de la Tuilerie confie la recherche d'un acquéreur au cabinet Féau. Intéressé par la construction d'un grand golf en région parisienne, Daniel Féau lui même achète les terres et lance l'audacieux projet.
 
Trois ans plus tard et après d'interminables tractations, le Maire de la commune de Saint-Nom-la-Bretèche annonce au Conseil Municipal la construction du futur sanctuaire.
 
Fred Hawtree, le roi des architectes, est bien évidemment choisi pour dessiner le parcours sur le sol riche et finement vallonné, aux abords de la forêt de Marly.
 
En 1959 naît enfin le golf et débute l'histoire de Saint-Nom-la-Bretèche. Deux 18 trous (le parcours Bleu et Rouge, aux couleurs du blason) permettent aux premiers membres de swinguer en toute quiétude.
 
Déjà en 1963, Saint-Nom-la Bretèche accueille la Canada Cup, la plus prestigieuse des épreuves par équipe d'alors.
 
Jack Nicklaus et Arnold Palmer, victorieux, apprécient le cadre et le club-house bâti dans l'ancienne ferme.

Le Trophée Lancôme glorifie St Nom
 
L'idée d'un Trophée des Champions naît dans l'esprit de Gaëtan Mourgue d'Algue, afin d'asseoir définitivement la renommée mondiale du lieu.
 
Débute ainsi en 1970, par la victoire de Tony Jacklin, ce qui deviendra bientôt le Trophée Lancôme.
 
Durant 34 années se succèdent à St Nom les plus grands noms du golf mondial, parmi lesquels Severiano Ballesteros, Bernhard Langer ou Vijay Singh.
 
Même Tiger Woods avait promis sa venue, avant que les événements de septembre 2001 ne fassent leur effet.
 
Si Lancôme s'est retiré en 2003, Saint-Nom-la-Bretèche conserve pleinement son prestige, grâce notamment aux nombres champions qui en sont sortis tels Marine Monnet ou Philippe Lima, et aux multiples titres ramenés par les équipes coachées par Dominique Larretche.
 
St Nom semble installé à jamais dans le golf français, car son ambiance et ses traditions, fruits de tant d'années d'histoire, se perpétueront tant que ses membres se transmettront le flambeau fleurdelisé.
 
Rares sont les chanceux ayant été invités à St Nom. Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici une galerie de photos réalisées par Claude Rodriguez.
 
Benjamin Cadiou