Cette comparaison faite par Bobby Jones pour illustrer Pinehurst suffit à évoquer le prestige golfique du lieu.
 
Son passé de plus de 100 ans, ses huit parcours de golf, dont l'illustre parcours n°2 foulé par les plus grands noms,  ses trois hôtels de classe mondiale, son classement en 1996 par les Américains "National Landmark" au patrimoine du golf Américain, en font aujourd'hui un site d'exception.

James Tufts, Donald Ross, Payne Stewart, maîtres des lieux

James Tufts, entrepreneur philanthrope fut à l'origine du village de Pinehurst, situé en Caroline du Nord qu'il fit construire en 1895. Fuyant pour des raisons de santé le froid de Boston et cherchant un environnement agréable, ensoleillé, il décida de s'installer dans la région des "sandhills" et de ses pins odorants.

Il y fit notamment construire l'auberge Holly Inn pour accueillir ses hôtes et décida de dessiner quelques trous de golf. Il confia la suite du dessin du tracé à un écossais, Ronald Ross, qui termina en 1898 le parcours n°1 de Pinehurst.

Ross dont la statue en bronze trône à proximité de l'Hôtel Carolina, à côté de celle de Richards Tufts, petit-fils du fondateur de Pinehurst, achèvera une dizaine d'années plus tard en 1907 le parcours n°2 de Pinehurst, qu'il qualifiera comme son plus beau parcours jamais réalisé.

Une troisième statue, sans aucun doute la plus photographiée des trois par les visiteurs, représente le regretté Payne Stewart lors de sa victoire acquise sur le tracé n°2 à l'occasion de l'US Open 1999. Preuve que Pinehurst est avant tout le lieu de grandes joutes golfiques.
 
La Ryder Cup 1951, l'US Open 2005, et l'US Open amateur 2008 furent notamment toutes jouées sur ce mythique parcours.

Huit parcours pour le plaisir de tous 

Etre confronté aux nombreuses difficultés du tracé n°2  avec ses greens redoutablement pentus,  ses fairways minuscules, son "herbe d'amour" (petit nom donné au rough), est le rêve de tous golfeurs. Et même si le prix du green-fee (260€) en fait le 4ème parcours le plus cher de la planète, à ce niveau d'exigence, l'argent n'a plus de valeur !
 
Néanmoins si par malchance la feuille des départs affiche complet, les parcours n°4, 6 et 8 apparaissent comme des suppléants tout aussi redoutables.
 
Le n° 4 dessiné par Tom Fazio offre un challenge permanent où chaque trou diffère et où les 180 bunkers ont été disséminés avec justesse et intelligence. (Page 1/2)