Le baptême d'Anthony Snobeck![]()
Le jeune pro de 25 ans revient sur son premier contact avec le Tour européen et sur les différences avec le Challenge européen, circuit qu'il disputait auparavant.
Après avoir brillamment gagné sa carte en novembre dernier en Espagne, Anthony Snobeck découvrait cet hiver le Tour européen... en Afrique du Sud. Et l'apprentissage fut rude avec une carte de 80 rendue lors du premier tour de l'Alfred Dunhill Championship, et deux premiers cuts manqués. Mais le métier semble bien rentrer puisqu'il vient de terminer à une prometteuse 23ème place au Joburg Open, grâce notamment à un excellent 64 lors du deuxième tour, qui lui permet de toucher ses premiers gains. Avant les prochaines échéances, il dresse le bilan de cette expérience. Le Site du Golf: Anthony, tu viens de disputer tes trois premières épreuves sur le circuit européen. Quelles sont les principales différences avec le Challenge européen ? Anthony Snobeck: Dès mon premier tournoi à Leopard Creek, j'ai été surpris par le niveau de difficulté. Le parcours était très sélectif, parfaitement préparé, avec des roughs très épais, des emplacements de drapeaux compliqués, et des pièges sanctionnant la moindre petite erreur. La longueur n'était en revanche pas un problème pour moi car je suis un joueur puissant. Mais sur les parcours du Challenge européen, je touchais facilement les greens des par 5 en 2. Là c'est tout de même plus difficile. ![]() Je trouvais déjà le niveau relevé sur le Challenge européen mais je dois avouer que j'ai été surpris par la densité de bons joueurs. Je ne m'y attendais pas. Et j'étais impressionné par le fait de croiser des gars que je voyais auparavant à la télévision... D'une certaine manière, je ne me sentais pas à ma place. Comment as-tu modifié ton approche de l'événement pour rectifier le tir ? J'ai fait une préparation mentale spécifique avant le deuxième tournoi afin de faire abstraction de tout ça, de tirer le positif de ce que je vivais. Je me suis dit: "Tu es là, tu le mérites, il n'y a aucune raison que tu n'y arrives pas". Je me suis concentré sur l'essentiel, sur ma routine. J'ai aussi beaucoup discuté avec mon entraîneur, Alain Alberti, ainsi qu'avec Raph (Jacquelin, NDR). C'est important de pouvoir échanger avec des gens qui ont déjà une grande expérience du Tour européen et qui en connaissent les exigences. Maintenant que tu es entré dans le grand bain, quels peuvent être tes objectifs cette saison et quel est ton programme des prochaines semaines ? Je sais que j'ai le jeu pour réussir, notamment parce que j'ai la puissance requise pour gérer la longueur des parcours. Mais mon objectif reste le même : conserver ma carte pour la saison prochaine. Mon classement ne me permet pas de participer aux trois tournois qui se disputeront en janvier aux Emirats Arabes Unis. Je reprendrai la compétition lors de l'Open de Malaisie mi février. D'ici là, je vais beaucoup m'entraîner, avec notamment un gros travail physique à base de courses et de musculation.
Mercredi 14 Janvier 2009
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