Visite guidée des plus beaux parcours du Japon qui proposent des défis tactiques et techniques passionnants dans des décors de rêve. 

Bien que le Japon ne soit pas une destination golfique très prisée par les Européens, les golf trotters préférant en Asie la Thaïlande ou l'Indonésie, plus exotiques et moins onéreuses, ce pays regorge de richesses pour les amoureux de la petite balle blanche.

Les Japonais ont un rapport très fort avec la nature. Comme leurs jardins, les parcours sont minutieusement entretenus. Le soin apporté au moindre détail est un ravissement pour les yeux, ce qui ne garantit pas une bonne carte, mais c'est déjà ça de pris !

Bref, ici, "tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté", comme aurait pu le dire Baudelaire s'il avait été golfeur. Baignés par la lumière si particulière de l'Empire du Soleil levant, certains trous se révèlent aussi beaux que des toiles de maître.

Imiter Nicklaus à Hirono 

Dans un pays qui compte environ 2400 golfs, et où 40 nouveaux parcours voient le jour chaque année, il est difficile de faire le tri. Impossible cependant de ne pas commencer ce tour d'horizon par le plus fameux de tous, le club d'Hirono, situé à Kobe près d'Osaka. Construit en 1932 et dessiné par le célèbre architecte Charles Alison, qui a beaucoup œuvré au Japon, le parcours serpente entre les forêts de pins et les nombreuses pièces d'eau.

D'une beauté à couper le souffle, mais aussi d'une grande difficulté, à l'image de son célèbre trou n°15, un par 5 de 517 mètres dont on dit que Jack Nicklaus fut le premier, en 1963, à toucher en deux coups le green protégé par un ravin. Il est presque impossible de réserver un départ dans ce club très privé, mais certains tours opérateurs prestigieux le proposent désormais dans leur package.

A propos de Nicklaus, c'est lui qui a dessiné en personne les parcours récents du Kasuza Monarch Country Club, à Tokyo, et de l'Hokkaido Classic Golf Club, situé sur la presqu'île d'Hokkaido. Comptez de 90 à 140 euros pour le premier, de 150 à 200 euros pour le second.